Des Veuves créoles, une comédie-ballet féministe martiniquaise décoloniale, 2022. Projet de recherche-création de Karine Bénac, lauréat de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage en 2020.
Film-documentaire de Marine Sage, « Les veuves créoles et nous » sur le processus de création de notre pièce, « Des Veuves créoles ».
Descriptif du projet :
En parallèle est paru l’article co-écrit par Morgane Le Guyader et moi-même sur ce même processus, « Des veuves créoles (1768-2022) en recherche-création : une comédie-ballet féministe martiniquaise décoloniale ».
Complément en ligne : Article https://www.archipelies.org/2013
Descriptif : Cet article se propose d’explorer le reenactment/la réécriture/adaptation de la dramaturgie des Veuves créoles, première comédie martiniquaise, anonyme, publiée en 1768, rééditée en 2017 par Julia Prest, mise en scène par moi-même (Karine Bénac) sous le titre Des Veuves créoles en 2022 en recherche-création sur le campus de Schœlcher. Cette pièce, labellisée et subventionnée par la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage est un reenactment qui, intégrant des éléments d’archives et du quadrille créole à sa dramaturgie et adaptant le texte et les personnages, se propose de porter un regard décolonial sur la comédie source du XVIIIe siècle, en dialogue avec la société martiniquaise d’aujourd’hui, les héritages coloniaux, les traces laissées par les esclavisé·e·s, le regard critique porté par les étudiant·e·s sur ce passé-présent. Cet article s’accompagne d’un film documentaire de Marine Sage, sur le processus de création et l’appropriation de leur rôle par les comédien·ne·s.
Article du France-Antilles du 4 novembre 2021 « Notre matrimoine s’expose à l’université »